Au tournant du 20e siècle, rue Saint-Pierre, du côté nord de la rue du Porche, on dénombre huit banques, une vingtaine de bureaux de compagnies d’assurances, une dizaine de maisons de courtiers en valeurs et de nombreux bureaux d’avocats et de notaires. Non seulement ces établissements témoignent de la nouvelle vocation financière du quartier, mais leur architecture rappelle le changement de régime. En effet, ils portent nettement la trace de l’influence anglaise : ils sont beaucoup plus hauts que les constructions françaises et sont construits en pierres de taille ou en briques.
Au début du 20e siècle, on surnomme la rue Saint-Pierre la « Wall Street » du Canada.